C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : « Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien... Jusqu’ici tout va bien. » Mais l’important, c’est pas la chute. C’est l’atterrissage.
La Haine, Hubert.

Tu sais très bien que tu vas te faire luncher la gueule. Pourtant, tu ne te caches pas sous les draps de ton lit. Tu es assis dessus, la tête baissée, le corps complètement détendu et relâché.  Le bruit de la porte d'entrée se fit entendre. Les pas lourds de ton père résonne dans votre grande demeure. Tu l'entends s'approche de plus en plus de toi. Tu ne bouges pas. Tu es immobile près à attendre ton châtiment. Ton père entre dans ta chambre en claquant la porte. Il te regarde un instant et il ne bouge plus. «Tu dois recevoir ta punition.» Tu lèves ton visage, puis ton corps pour le suivre dans ton bureau. Tu te mets sur tes genoux, les mains posées derrière la tête. Tu es torse nu dans le but de dévoiler la peau pâle de ton dos. Ton père à l'arrière avec un bâton de bois se tape une à deux fois dans la main avec le bâton. Et il tape. Encore une fois, une deuxième... une dixième fois... Il arrête au bout de quarante coups de bâton. Tu as les traces de son acharnement dans ton dos. Du sang coule, car les marques sont assez profondes. Tu te rhabilles et te lèves avec le peu de force qu'il te restait. Cependant, tu tentes de montrer le moins possible ta faiblesse. Ton père détestait les gens faibles. «J'espère que tu as compris maintenant tes erreurs.» Des coups pour comprendre le sens de la vie. Pour apprendre ce qui est le bien et le mal. C'était la manière de ton père pour t'éduquer. «Oui, père.» Tu devais toujours lui répondre comme ça. Tout devait être clair. Tout devait être nettoyé par la violence, par la douleur et le mal. Ce n'est que de cette manière, que les choses pouvaient devenir plus clairs.

Et alors il s’est passé quelque chose, je me suis laissé aller, dans un total oubli de moi même envahi par la nuit le silence et la plénitude. J’avais trouvé la liberté. Perdre tout espoir, c’était cela la liberté.
Fight Club, le narrateur.

T'as déjà essayé le shit, la marijuana, le poppers et l'éther. Tu veux essayer plus de drogues. Des drogues dures juste une fois. Sauf, que tu te connais un minimum. Tu sais très bien que si tu touches à ces trucs, tu vas rapidement tomber accroc. T'es rapidement dépendant de ce que tu prends une fois. Les drogues douces sont déjà dans la liste des doses quotidiennes. Pour choper ce que tu veux, tu t'es rendu dans l'une des boites de nuits les plus friquées de Corée du Sud. T'es encore jeune, t'es tout juste au lycée. Tu n'as pas le droit d'aller dans ce genre d'endroit, normalement tu ne peux pas y aller. Mais, tu as certain avantage avec ton nom de famille. Déjà t'es plein de tunes, enfin... tes parents le sont. Il est difficile de refuser l'entrer à quelqu'un quand il vous tend une liasse de billet bien fraîche. Par la suite, t'es le fils du député. Tu peux faire pression sur les gens grâce au statut de ton père. Les entrées se sont simples avec ces caractéristiques. Les gens autour de toi te connaissent. T'es passé plusieurs fois à la télévision ou encore dans les journaux. En plus, ce n'était pas toujours pour remonter ta belle image du petit garçon parfait. Les articles ont déjà divulgué tes séjours passés en prison ou encore la gueule retournée, éclatée d'un mec de ton lycée. Bref. T'es pas tout blanc, loin d'être propre.
La musique te prend par les tripes. Le déhanché des femmes t'excite. Le monde de la nuit est bien différent de celui du jour. La passion est là. Le désir et l'adrénaline aussi. Tout ce qui t'attire le plus est dans ce monde noir. La personne qui tu cherches est présente aussi. C'est un homme vêtu entièrement de noir. Il a une cicatrice sur la joue droite. Il a des airs de mafieux. Tu vas le voir, tu le payes pour sa marchandise. Lui, il n'hésite pas à te donner ce que tu veux malgré le fait que tu sois le fils du député. Il pourrait avoir des ennuis, mais il fait son business. Il sait que tu vas tenir ta langue. Tu prends son cacheton que tu poses sur ta langue. En attendant les effets, tu vas au bar. Une jolie demoiselle te paye un coup à boire. Tu trinques avec elle. Tu vas danser avec elle. Une demi-heure plus tard, les effets arrivent. Tu montes. Tes pupilles se dilatent. C'est le paradis !
C'est la première fois de ta vie que tu prenais du crack.

On dit que le coupable ne connaît pas le repos, mais l’innocent le connaît-il ?
Le combat du bien contre le mal ne s’arrête jamais car le mal survit toujours par la méchanceté des hommes.
Daredevil.

Il court à toute vitesse. Il s'épuise depuis plus de vingt minutes. Toi avec tes potes, tu le poursuis. Tu veux juste rigoler un peu. Tu veux jouer avec lui avec un enfant joue avec sa figurine ou les barbies de sa petite sœur quand tu leur arrachant la tête. Tu cries son prénom en lui suivant comme un psychopathe. Trois mois que cela dure. Trois putain de mois que tu te sers de ce pauvre gosse qui n'a rien demandé. «Tu peux courir autant que tu veux, je vais finir par t'avoir ! » Les couloirs sont vides. Il est tard, sûrement vers dix-huit heures ou peut-être plus tard. Tu ne sais pas. Tu le suis et t'arrive sur le toit de l'école. Il est sur le bord. Il te supplie de ne pas t'approche. Il pleure. «J'en peux plus.» Tu le vois reculer. Il se laisse tomber lentement, doucement tel un oiseau qui repose ses ailes un moment. Il disparaît. Il a sauté du haut de l'école. Il a quitté ce monde par ta faute. Tu le martyrisais de trop. Ce gosse n'avait rien demandé. Il ne souhaité sûrement pas cette fin. Mais à cause d'un petit merdeux comme toi, il a fini par se suicider.  Le pire c'est que tout ça allait être lavé par ton père. Il a le pouvoir. Il peut te sortir de cette merde dans laquelle tu t'es fourré tout seul. T'es un connard, un monstre même. Dans ce monde, l'injustice règne. Et toi, tu l'as fait marcher. L'argent c'est le pouvoir. Merci à ton père pour son statut social parce que c'est grâce à lui et à son idéologie d'une image parfait de la famille, que tu vas pouvoir être décriminalisé de cet acte diabolique.

Vous n’êtes pas exceptionnels, vous n’êtes pas un flocon de neige merveilleux et unique, vous êtes fait de la même substance organique pourrissante que tout le reste, nous sommes la merde de ce monde prête à servir à tout, nous appartenons tous au même tas d’humus en décomposition.
Fight Club, Tyler.

Tu as beaucoup d'ennemis. Tu as fait trop de merdes jusqu'ici. T'as blessé beaucoup de monde. Tu as le dont de faire mal. Au dessus de ton physique de mec sympathique et un peu débile, t'es un petit diable. Tu cherches le malheur des autres. Tu as cette soif de vengeance et de terreur.  Certaines personnes pourront en juger. Reagan par exemple, il en a subi avec toi. Toi veux l'humilier, lui faire pression. Et tu as gagné comme toujours. Tu as toujours la victoire. Tu penses pouvoir être plus fort de cette manière. Malheureusement, tu n'as pas tout compris. La solitude te gagne petit à petit. Elle te ronge tout comme les remords. Les mauvais souvenirs reviennent sans cesse. La nuit dans tes rêves, ils se manifestent. Aujourd'hui, tu as une certaine image que tu ne peux effacé aussi simplement qu'un coup de balais. Elle te poursuit et elle te poursuivra encore longtemps. Parce que c'est dans ta nature. Parce que tu as merdé. Pas une fois, mais plusieurs fois. T'es foutu. Tu as peur, mais tu t'efforces d'accepter ton destin tragique et fatal.